Une nouvelle traduction sur le Framablog. Cette fois, c'est la première partie d'une conférence d’Eben Moglen : "Quand on touche à la vie privée, c'est la démocratie qui est menacée."

C'est un exposé qui repasse sur l'histoire de la surveillance généralisée. Du commencement avec la Rome antique et ses routes pour faire passer les messages le plus rapidement possible jusqu'aux révélations d'Edward Snowden et sur le pourquoi du comment nous en sommes arrivés là. Quels sont les risques pour nos vies privées, pour la démocratie ?

Je cite :
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L’anonymat est nécessaire à la conduite d’une politique démocratique. Non seulement nous devons pouvoir choisir avec qui nous discutons de politique, mais nous devons aussi être capables de nous protéger des représailles contre l’expression de nos idées politiques.
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(Une interview de l'auteur sur Framablog : http://www.framablog.org/index.php/post/2014/09/09/vim-pour-les-humains-vincent-jousse )

Vim pour les humains est un livre qui démystifie Vim. Ça fait longtemps que je n'ai plus joué avec Vim et longtemps que j'aimerais m'y remettre. Je vais donc tenter le coup accompagné par ce bouquin. Il est téléchargeable gratuitement mais il est évidemment conseillé de faire un petit don à l'auteur pour encourager la démarche du Prix Libre.

[Edit: J'ai terminé le livre. C'est assez court et je reste un peu sur ma faim mais ça m'a remis le pied à l'étrier sur Vim. Je vais maintenant faire l'effort de l'utiliser un max pour m'y réhabituer. L'avantage de ce livre, c'est qu'il est très pragmatique. L'auteur se rend bien compte que si Vim est beau (avec un thème Solarized, par exemple), ça donne plus envie. Pareil avec quelques astuces qui aident bien le débutant. Rien n'empêche ensuite d'être plus puriste que ce qu'il propose. (Je l'utilise pour ma part en ligne de commande et pas via une application graphique.)

J'ai toujours été scandalisé de voir la place que prennent les logiciels privateurs dans les écoles (et dans les entreprises). Au delà du coût que cela représente pour les établissements scolaires, privilégier ce type de logiciels entraine une dépendance des élèves par rapports à une entreprise privée.

C'est bien joli de travailler sur des tablettes en classe. Mais quand on dit à l'élève de terminer le travail le soir et que le fichier a été créé sur un iPad, il est censé faire comment ? Acheter un Mac et installer "Page" ? (Riez pas, c'est arrivé à ma petite sœur...) À l'heure où des alternatives libres existent et fleurissent de partout, c'est complètement inconscient de la part des écoles de ne pas en profiter.

Ne formatez pas vos élèves !