134 liens privés
Compilation par Médiapart des vidéos de violences policières. J'espère qu'ils ont fait une copie et qu'ils n'ont pas juste les liens Youtube...
[Edit : Une copie :
https://pub.jeekajoo.eu/misc/mediapart/Ces%20images%20qui%20attisent%20la%20col%C3%A8re%20-%20Page%201%20|%20Mediapart.html
Jeekajoo, tu fais comment pour copier les pages ? :-)
Bonjour violences policières, bonjour homophobie... :-(
La grande force d'internet, c'est que tout le monde peut y écrire et qu'il n'oublie pas facilement. On peut garder des traces, effectuer des recoupements et se rendre compte de l'importance de différents faits isolés.
Les violences policières face à des manifestants sont bien trop courantes. Cette carte interactive est un bon rappel.
Une triste compilation des violences policières qui ont eu lieu lors des manifestations dans le cadre de la COP21, à Paris, ce dimanche 29/11/2015.
Les manifestants m'ont impressionné car ils tiennent bon face à des CRS armés de matraque, de gaz lacrymos et de grenades assourdissantes. Les manifestants restent pacifiques et ne demandent qu'à être entendus. Tout au long de la vidéo, on voit des manifestants qui ne veulent pas de violences, qui essayent de donner des fleurs aux policiers ou de leur faire des bisous! Bravo à tout ces gens pour leur implications et leur courage!
[Edit: J'ai téléchargé la vidéo depuis Youtube et je l'ai uploadée sur mon serveur :
http://www.simonlefort.be/others/cop21_manifestation.mp4
Intéressant de réfléchir à quel point les mots ont leur importance quand on parle de "violences", suivant l'angle qu'on choisit de prendre et suivant l'objectif poursuivi... Ça fait peur.
J'ai ressenti la même chose que Laurel ce week-end. J'ai l'impression que depuis ce qu'il s'est passé chez Charlie Hebdo, on bouffe une dose de violence quotidienne assez énorme. Et c'est vrai qu'il y a des problèmes partout, que c'est important et que ça mérite qu'on s'y attarde. Mais je n'en peux plus de voir de la violence dès que j'ouvre une fenêtre sur le monde. (valable pour la radio, l'ordinateur, la télévision, le journal, ...)
Je cite :
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Les casseurs habituellement ne sont pas appréciés des manifestants. En provoquant des troubles le casseur attire l’attention de la presse et ternit le message revendicatif, il « casse » l’image de la manifestation.
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Je suis d'accord. Mais il faut évidemment que les violences n'existent ni d'un côté, ni de l'autre. (Manifestants/Cassers ou policiers.)
Je cite :
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Alors oui il y a eu des tensions, et oui il y en aura, parce que l’on fait des barrages là où on n’en veut pas, on construit des aéroports quand on n’en a pas besoin, on détruit la montagne, on brûle la forêt. On détruit en écolo, on s’indigne en humain, on manifeste en militant, on s’installe en altermondialiste, on s’insurge en anarchiste. Quand on n’en peut plus, qu’on n’a rien à perdre d’autre que ses idées, on les vit comme on peut.
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Ces derniers jours, avec la mort de Rémi Fraisse, j'ai souvent eu cette chanson en tête. Bien sûr, ça ne parle pas exactement de la même chose mais ça parle également d'une police "agressive" et du "bon peuple" qui se félicite de voir un "bandit" tué.
« Le 5 décembre 1975, y’a eu un hold-up avec prise d’otages, dans une banque de l’avenue Bosquet à Paris. Les mecs se barrent vers 2 heures du mat au volant d’une super bagnole que les bourres leur avaient prêtée, avec dedans 2 otages, 500 briques et quelques lingots. A l’angle de la rue François 1er et de la rue Pierre Charron, ils se plantent de plein fouet dans la SM d’un politicard qui s’en revenait peinard du Sénat où venait de s’ achever un débat sur la répression du banditisme et des prises d’otages. Les flics qui suivaient pas très loin derrière profitent de l’accident pour défourailler et canarder les deux mecs qui commencent à s’dirent que ce p’tit braquage tranquille c’est mal barré… J’sais plus d’où j’venais mais j’étais pas loin. Tous ces gyrophares et ces gens qui courrent, je pense d’abord à une manif, j’y vais. C’était la première fois que je voyais un mort. Un des deux mecs. L’autre agonisait plus loin sous les crachats du bon peuple parisien et les insultes des flics. Ils avaient tout deux reçu plus de bastos qu’il n’en faut pour tuer un bœuf. Malgré cela, et bien qu’ayant perdu son sang dans le caniveau pendant plus d’une demi-heure avant l’arrivée d’une ambulance, qui se faisait bizarrement attendre, l’agonisant a survécu aux balles dum-dum de l’antigang et à la haine du badaud. Il était d’ailleurs unanime le badaud. Unanime dans sa haine de l’Arabe, du blouson d’cuir, du voleur qui lui vole son argent dans sa banque, unanime dans son admiration pour ces braves policiers qui, décidement, font un métier dangereux. Tiens ? Pas loin, y’a un badaud unanime, en cuir clouté, qui s’fait prendre à partie par un groupe de manteaux gris. Il dit qu’les flics ont la détente facile et que c’qu’y vient de voir s’appelle une mise à mort. « Et si z’avaient pris ta mère comme otage ! » lance un mec. « Et si c’était ton fils le type qui créve par terre en ce moment ! » qu’y répond. Y’a du lynchage dans l’air, j’me barre. Va falloir que j’raconte tout ca aux potes demain. J’rentre chez moi et j’écris « Les Charognards. » ».
(via https://www.facebook.com/permalink.php?id=275819462445020&story_fbid=10202219458985785 )
(autre source : http://www.sharedsite.com/hlm-de-renaud/bibliotheque/etudiant/e_gregory_carpentier/gregory_carpentier_01_01_03_carriere.htm )
(encore une autre : http://renaudparoles.skyrock.com/475514946-Les-charognards-1977-Album-Laisse-Beton.html )