Quand j'ai acheté mon nom de domaine, lancé mon Shaarli ainsi que mon petit blog ( http://blog.simonlefort.be/ ), j'ai longtemps hésité. Pseudo, pas pseudo ? Je me souviens avoir lu quelques part que les "vrais hackers" (au sens noble) ne se cachaient pas. J'avais donc choisi de garder mon nom pour le site. Après quelques mois d'utilisation quasi-quotidienne, je me rends compte qu'il faudrait deux sites. Un site "officiel" avec du contenu "réfléchi" et un site où je partage et dis ce que je veux sans crainte. L'article de Genma m'a bien interpellé, surtout sur ce point :

Je cite :
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Mais je ne souhaite pas que mes collègues sachent que je suis "Genma". Car ma présence régulière sur Internet pourrait être vue comme de la procrastination, là où c'est en réalité du multitâche.
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Je me suis souvent demandé ce qu'il se passerait si ma hiérarchie à moi tombait sur mon Shaarli et voyait que pas mal de choses sont postées durant les heures de travail. Est-ce que le "multitâche" suffira pour l'expliquer ? Est-ce qu'expliquer que quand je bloque sur un problème, lire un article ou deux me permet de prendre du recul et de trouver plus facilement la solution permettra de les apaiser ? Est-ce qu'expliquer que tout ce que je lis et apprend me permet aussi d'être plus efficace au travail m'aidera ?

J'ai retrouvé une source qui parle des hackers et des pseudos ( http://ausujet.com/Devenir-Hacker ) :
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Dissimulez votre identité derrière un pseudo est un comportement juvéniles et une attitude stupide des crackers, warez d00dz, et autres formes de vie inférieures. Les hackers ne s'adonnent pas à cela, ils sont fiers de ce qu'ils font et veulent être associé avec leurs vrais noms. Donc si vous avez un pseudo, laissez le tomber. Dans la culture hacker, cela ne vous identifiera que comme un perdant.
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En relisant ce passage, je me rends compte que je ne suis plus si convaincu que ça... Poster sous pseudonyme permet de faire tomber les barrières, de dire ce que l'on pense sans risquer un débordement "IRL". Et finalement, quand je lis un blog, je me fous pas mal de l'identité réelle de l'auteur pour autant que le contenu m'interpelle et/ou me fasse réfléchir.